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Jean-Michel Richefort : regard sur 20 années de formation fédérale |
Jean-Michel Richefort, notre DTN, prend un nouveau départ…vers une retraite que nous lui souhaitons longue, active, enrichissante, et pour tout dire, heureuse ! Il a bien voulu, au moment de quitter son poste, être parmi nous au séminaire, et nous parler formation encore une fois. |
La Commission nationale de Formation a toujours fonctionné dans un souci de concertation, d’évolution, d’adaptation. D’une organisation classique à trois étages (initiateurs, moniteurs, instructeurs), elle est passée à un plan de formation plus complexe avec des grandes options, et des séquences de formation complémentaires à la carte qui correspondent à un besoin de perfectionnement tant technique que pratique et pédagogique. Dans cette quête de progrès, la concertation avec les délégués régionaux et instructeurs a toujours été une préoccupation des différents élus fédéraux aux commandes que j’ai côtoyés*. Les unités de formation ont considérablement évolué tant sur le fond (contenus) que sur la forme (supports, présentation). Les étapes marquantes ont été successivement le développement des stages régionaux et nationaux grâce au découpage interzones (5 zones), la mise en place de 3 types de moniteur (1.route – 2.VTT- 3.TAV), puis la réduction des temps de formation avec la mise en place d’options complémentaires. Parallèlement la CNF a fait évoluer les différentes unités de formation tout en créant les outils du formateur. Quand bénévoles et professionnels se côtoient La reconnaissance par « Jeunesse et Sports » dans les années 1995 - 2003 du diplôme de moniteur FFCT était une reconnaissance de la qualité de notre formation. Cela permettait une rémunération, sous conditions, par le biais d’une carte professionnelle. Parallèlement sous l’impulsion du Ministère des sports, le cyclotourisme était intégré au BEESAC (Brevet d’État d’éducateur sportif des activités du cyclisme). Il s’agit bien de formation professionnelle d’où bon nombre d’emplois jeunes de l’époque sont issus. Cela a donné un coup de pouce au développement du cyclotourisme dans les structures, sans pour autant nuire à la forte implication de nos éducateurs fédéraux. La FFCT a joué la carte de la complémentarité. Avec succès. Aujourd’hui cette professionnalisation se poursuit avec la mise en place du CQP mobilité à vélo pour les Vélos Ecoles. La formation répond-elle aux besoins de ses licenciés et de ses structures ? Aujourd’hui (Fin 2015) ; la grande satisfaction réside dans la progression des Ecoles de cyclotourisme (EC) et des jeunes en EC (8 136 en 2015 / 7 430 en 2014 soit + 9,5 %). Avec 15 E.C. créées en 2015, on compte 319 E.C. et 65 P.A.J. (Points accueil jeunes) soit un total de 384 structures d’accueil jeunes. C’est une juste récompense pour le travail de fond accompli par la CNF (l’implication des initiateurs et moniteurs fédéraux) et de la Sphère Jeunesse (Structuration des activités jeunes). Je m’en réjouis... Toutefois, le bémol se situe chez les 20-29 ans et surtout dans la fourchette 40-59 ans (- 20 000 en 10 ans !). La FFCT serait-elle devenue une fédération trop traditionnelle pour les nouveaux pratiquants? Il n’en est rien lorsqu’on consulte le nouveau site www.veloenfrance.fr qui offre toutes les conditions d’une pratique de qualité. Cependant la concurrence existe et beaucoup de pratiquants se tournent aujourd’hui vers d’autres structures toutes aussi dynamiques et attrayantes qui proposent elles aussi du "Tourisme à vélo" clé en main. Savoir se remettre en cause La fédération est sans conteste sur de bons rails grâce à son autonomie financière, fruit d’une gestion rigoureuse et à un maillage territorial solide. Cependant la remise en cause est nécessaire, ne serait-ce que pour réagir et progresser face au secteur concurrentiel. Surtout ne pas tomber dans le revers de croire que la FFCT détient le monopole du tourisme à vélo en France. N’est-ce pas là le rôle de la CNF que de s’interroger pour mieux répondre aux besoins de formations sans cesse croissants ? J’espère que les élus actuels et futurs feront une analyse objective des atouts et faiblesses de cette belle fédération, sans s’enfermer dans une routine lénifiante. Le futur projet fédéral ne devrait-il pas s’intituler : « Pour un cyclotourisme : jeune, innovant et attrayant » ?
*Les différents élus fédéraux aux commandes
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Compte rendu du séminaire | La formation 2015 dans les ligues |
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